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                                                                        LES ALPES FRANCAISES

Suite

                   "  Les Alpes ! Mots mystérieux dont s'enchanta mon enfance tournonnaise...

Quand je sortais du lycée, après les classes du soir, je rentrais rarement à la maison sans aller flâner au bord du Rhône, sur la digue d'où l'on peut suivre son cours jusqu'au tournant après lequel il s'élance, en droite ligne, vers la Provence et la Méditerranée .

Les eaux étincelaient sous l'oblique soleil . Très loin, à l'horizon, une chaîne bleuâtre, souvent sertie de blanc, se dessinait sur le ciel embrasé... C'étaient les Alpes !

Ma jeune imagination les désirait plus encore peut-être que la mer, vers laquelle pourtant m'entraînait le fleuve lumineux, murmurant son éternelle invitation au voyage .

Derrière les sommets que je voyais, s'élevaient d'autres cimes, mais, par-delà celles-ci, il y avait l'Italie, la plaine du Pô célébrée par Virgile, toute la terre latine dont rêvaient déjà mes fièvres d'écolier...

Ces montagnes ne m'étaient point entièrement inconnues, puisque les jours bénis de mes vacances s'écoulaient dans le Diois, au pied du Glandaz dont les falaises à pic se dressent au-dessus de mon Seillon, à plus de deux mille mètres .

Tout jeune, je parcourus cette belle vallée de la Drôme, qui sépare, en quelque sorte, le Dauphiné de la Provence .

Molière, les Gas, Glandage, dont on peut voir en ce fascicule de magnifiques photographies, me sont familiers depuis l'enfance .

Je ne tardais pas, du reste, à visiter  d'autres montagnes, quand j'allais, à Grenoble, passser mes baccalauréats; je visitais le Vercors, la Chartreuse, l'Oisans .

M'étant ainsi peu à peu familiarisé avec les Alpes,  je n'ai pas eu cette frénétique exaltation qui secoua le jeune Ruskin, lorsqu'il les aperçut pour la première fois, du haut de la terrasse de Schafthouse, découverte qui le bouleversa si fort qu'il  ne pouvait en parler, cinquante ans après, sans avoir encore des tremblements dans la voix . "

A suivre

Ces récits du visage  la France, si bien relatés par  Henri de Régnier, ne vous donnent-ils pas l'envie de voyager dans notre beau pays ?

Un petit commentaire me ferait plasir si ces articles vous plaisent .

Régine

                                         TORTILLA DE COURGETTES

Préparation 15 mn.

Cuisson 15 minutes environ

Pour 4 personnes

250 g de courgettes, coupées en petits dés

1 cuil. à soupe d'huile d'olive

6 oignons verts entiers, hachés

2 gousses d'ail hachées

500 g de tomates pelées en boite, égouttées et concassées

2 pincées de basilic séché

2 pincées de thym séché

1 pincée de poivre fraîchement moulu

1 gros oeuf + 3 blancs

120 g de mozzarella, coupée en tranches fines

sel .

Préchauffer le four à 200° C (th.6)

Dans une sauteuse allant au four, faire chauffer l'huile pendant I minute à feu doux; y ajouter les oignons et les faire revenir pendant 5 minutes environ .

Incorporer l'ail, les courgettes, les tomates, le basilic, le thym, le poivre et un peu de sel ; couvrir et faire cuire 3 minutes ou jusqu'à ce que les courgettes commencent à fondre .

Dand un bol, battre légèrement l'oeuf entier avec les blancs et les incorporer aux légumes .

Disposer les tranches de mozzarella par dessus et enfourner .

Laisser cuire jusqu'à ce que l'omelette prenne ( 5 minutes environ), puis allumer le gril et la laisser dorer .

Servir la tortilla accompagnée d'une salade verte ou de carottes rapées .

Et...régalez-vous !

Régine

            Grâce à cet exercice du Dr Julien Ochorowicz que j'apprécie particulièrement .

" Il existe des techniques avancées de yoga ou de méditation qui permettent à l'esprit épuisé, surmené par la vie de tous les jours de retrouver toutes ses capacités .

Malheureusement, elles ne sont pas accessibles à tous, pour diverses raisons . Pourtant, vous pouvez, vous aussi, seul  et depuis chez vous, apprendre à régénérer votre cerveau fatigué .

Lorsque vous sortez du travail, le soir, au lieu de vous précipiter dans la cuisine pour préparer le dîner ou au supermarché pour faire vos courses, installez-vous dans une pièce que vous aimez et où vous ne serez pas dérangé . Octroyez-vous environ quarante-cinq minutes de tranquillité .

Confortablement assis  dans un fauteuil au dossier plutôt droit, fermez les yeux en essayant de vider votre esprit .

Détendez vos muscles . L'un après l'autre .

Même lorsque nous avons l'impression d'être décontractés, certains muscles demeurent tendus . Il faut donc les détendre consciemment, de manière méthodique .

Lorsque vous serez entièrement détendu, restez dans cette position quelques minutes, sans penser aux tracas de la vie quotidienne .

Vous serez étonné de constater ensuite à quel point vous vous sentez  <<regonflé>> par cet exercice des plus simples que vous devriez faire au moins trois fois par semaine .

Donnez-lui une priorité dans votre emploi du temps  ! "

Comme vous le voyez, c'est très simple à pratiquer et terriblement efficace .

Régine

                                                 LA PIPERADE

   Emblème de la cuisine basque, le poivron (piper en latin) est à la base de ce plat typique et populaire qui est servi dans vraiment toutes les auberges .

Préparation: 20 min.

Cuisson      : 30 min.

Pour 4 personnes

4 tranches de jambon  de bayonne

4 œufs

1 poivron vert

2 poivrons rouges

2 tomates

1 oignon

2 gousses d'ail

3 cuil. à soupe  d'huile d'olive

Sel et poivre

1/  Fendez les poivrons en deux, retirez les côtes blanches et les graines, coupez-les en lanières .

     Ebouillantez les tomates, pelez-les et coupez-les en quatre .

     Pelez et hachez l'oignon et l'ail .

2/  Faites revenir l'oignon et l'ail dans l'huile .

     Ajoutez les poivrons et poursuivez la cuisson pendant 5 min. en remuant, puis ajoutez les tomates .

      Salez et poivrez , laissez cuire 20 min. à feu doux à découvert, en remuant de  temps en temps .

      Ajoutez le jambon découpé en lanière, puis les œufs battus en omelette .

      Salez, poivrez, remuez jusqu'à les œufs soient bien pris,  servez

       Et...Régalez-vous  !

      Régine

                                                                                     POIVRONS FARCIS

Préparation : 15 minutes

Cuisson       : 45 minutes

Pour 4 personnes

4 poivrons lavés

200 gr. de coeurs d'artichauts surgelés

100 gr. de riz

2 oignons verts avec leurs tiges, hachés

2 cuillerées à soupe d'aneth frais, finement ciselé

100 g de féta ( fromage Grec) coupé en morceaux

1 œuf

2 cuil. à soupe de jus de citron

Poivre moulu

Sel

I/ Préchauffer le four à 200°C ( th.6) Couper le pédoncule des poivrons et les épépiner; puis les faire blanchir avec  leur pédoncule dans de l'eau bouillante pendant 4 minutes .

Égouter et réserver .

2/ Faire blanchir les coeurs d'artichauts dans de l'eau bouillante pendant 1 minute .

Égouter et réserver .

3/ Dans une jatte, mélanger le riz et les coeurs d'artichauts; incorporer les oignons, l'aneth et la moitié de la féta écrasée à la fourchette .

Battre l'œuf dans une petit jatte, puis l'ajouter à la préparation précédente . Arroser avec le jus de citron, poivrer à volonté et mélanger le tout .

Saler légèrement l'intérieur des poivrons, puis les farcir avec l'appareil aux artichauts . Saupoudrer avec le reste de la feta et replacer le pédoncule .

5/  Disposer les poivrons debout et bien sérrés sur la plaque du four, mouillée avec 10 cl d'eau, et les faire cuire au four pendant 40 minutes, en les arrosant de temps en temps .

Et...régalez-vous !

Régine