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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 09:41

Le visage de la France en 1925 001                                                  001-copie-8.JPG

 

 

                                                                   La Clayette (Saône et Loire)

 

 

Suite

 

 

                 Là  s'arrête mon domaine . Délaissons les arômes de cette rive joyeuse pour découvrir dans la direction du Morvan, mais en pleine Bourgogne  encore, Autun, la romaine, la conventuelle, l'aristocratique, serrée autour de sa cathédrale où rayonne le célèbre tableau d'Ingres,  " Le Martyre de saint Symphorien " .

 

De majestueux monuments romains, la porte d'Arrous, la porte de Saint-André    - celle précisément où fut supplicié Saint Symphorien, et qu'Ingres a représentée -   les débris d'un temple de Janus, les gradins d'un théâtre, rappellent qu'Autun,,

<< soror et oemula Romae, fut une grande cité romaine>> .

 

Voici, à vol d'oiseu, les paysages et  les vieilles pierres qui attirent le regard .

 

Du haut du Mont Beuvray  ( la Bibracte antique ), on pourrait presque voir tourbillonner les noires fumées du Creusot .

 

Je les ai distinctement aperçues de la terrasse du château de Montjeu, ce vaste et beau domaine de M. de Talleyrand, ancien évêque d'Autun, Ministre des Relations Extérieures et Vice-Grand Électeur de l'Empire, domaine qui appartient toujours à sa famille .

 

mais, si en avion  -  et c'est presque un voyage en avion que je vous fais rapidement faire au-dessus de cet immense panorama  -  on peut découvrir les rivières, les bois, les vignes, les sommets et les cités historiques, c'est seulement par d'attentifs et tranquilles voyages en voiture que  -  pour votre  enchantement, vous voudrez faire avec des arrêts fréquents, avec des rôderies dans les villes et les bourgs  -  l'on peut comprendre l'âme gaie, saine, affable, curieuse et combative de l'hospitalière Bourgogne, douce en ses moeurs, ferme en ses idées, joviale, libre et caustique en ses propos .

 

 

 

 A suivre ..

 

 

Régine

 

 

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 09:47

Le visage de la France en 1925 001                                      Paray-le-Monial . La basilique de Notre Dame

 

                                                                                       003-copie-2

 

 

  Suite,

 

    Un peu plus loin c'est, à Mâcon, l'imposant paraphe du pont cintré de Saint-Laurent, avec ses hautes arches inégales, les tons d'eau-forte des tours du vieux Saint Vincent et, à l'intérieur de la ville, sur la Place-aux-Herbes, les fenêtres sculptées de la fameuse Maison de bois que, jeunes voyageurs, les Goncourt décrivirent et d'après laquelle Jules, le plus jeune des deux, brossa une fraîche aquarelle .

 

Un demi-siècle plus tard, le célèbre maître impressionniste, Camille Pissaro, représentant en deux précieuses aquarelles, cette même Place-aux-Herbes, avec l'animation de ses maraîchères, et l'élégant pont de Saint-Laurent haut perché sur la Saône .

 

La descend-on pendant quelques kilomètres encore, on décore, au delà des prairies qu'elle fertilise, les jolis coteaux du vignoble Mâconnais auxquels, un pe plus bas, ceux du beaujolais succèdent avec des noms de villages justement fameux .

 

 

A suivre .

 

Bonne lecture !

 

Régine

 

 

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29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 19:40

 

Le visage de la France en 1925 001                               Paray-le-Monial . La Basilique de Notre-Dame

 

                                                                                003-copie-4.JPG

 

 

      Cette symphonie des grands vins fastueux, aux arômes subtils et si divers - qui représentent tant de gai travail, et aussi tant de stoïque persévérance, qui rappellent et promettent  tant de joie, mettent l'esprit en allégresse et nous donnent de la fierté - ne méritent-ils pas une place immédiatement après les oeuvres du génie bourguignon, puisque leur parfum et leur vigueur ne sont pas sans avoir un rôle dans sa formation ?

 

Je veux maintenant me donner le plaisir d'évoquer, au hasard du souvenir, après les grandes figures historique, les plus beaux paysage de cette région, les aspects significatifs et les vieilles  cités où il semble que l'on entende la voix du passé .

 

Tout près de Semur-en-Auxois, dont les puissantes tours dominer si fièrement l'armançon, la colline d'Alésia, riche en vestiges gallo-romains, rappelle le suprême effort de la liberté gauloise .

 

Voici le château de Montbard où, manchettes de dentelles aux poignets, Buffon écrivit avec  une si harmonieuse plénitude, avec tant de goût et un tel sens de l'ordre, ses  considérations philosophiques sur  la nature .

 

Au passage, nous avons aperçu les vieilles pierres d'Auxerre,  en amphithéâtre  au-dessus de l'Yonne, dans les parages où  le vin de Chablis se dore pour les fêtes du monde; la merveille gothique qu'est la cathédrale de Sens; puis, le célèbre Hospice de Beaume, inoubliable joyau avec le retable du primitif, à l'âme ingénue de poète et de croyant, qui en est la parure .

 

 

A suivre

 

Régine

 

 

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15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 11:41

Le visage de la France en 1925 001

 

 

 

 

Bonjour  à mes chers lecteurs,

 

 

J'ai tellement de plaisir à lire et relire ces livres de l'histoire de France de 1925,  si bien commentés que j'ai voulu vous faire partager ce plaisir .

 

Mais, dois-je continuer ?  Si oui, envoyez-moi un petit commentaire sur mon adresse privée :

 

regine.bernardi@dbmail.com

 

 

A bientôt de vous lire .

 

 

Régine

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15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 10:55

Le visage de la France en 1925 001

 

 

                                                     AUTUN -     LES RUINES DU TEMPLE DE JANUS

 

004-copie-3.JPG

 

 

Suite

 

 

             Chef du VII ème corps d'armée, un fils de France, le duc d'Aumale, fit un jour porter  les armes à ses soldats passant devant le Clos-Vougeot . C'était pour lui une gloire de  chez nous qu'il voulu honorer comme les autres gloires française .

 

Jamais maniement d'armes ne fut exécuté avec plus de bonne humeur et de conviction .

 

Les hommes de mon temps ne défilent plus fusil à la bretelle, devant  les vignobles illustres . Ce sont eux qui se succèdent, glorieux et enchanteurs, dans notre imagination éblouie .

 

Saluons-les au passage . Voici, dans la magnificence de leur pourpre,le Musigny, le Chambertin, le Clos-Vaugeot, le Romanée Conti, le Beaume, le Volney et, à leur rang de splendeur, le Mercurey, le Moulin-à-Vent.

 

Puis, en leur  transparente robe d'or, où il semble que le soleil continue à resplendir, voici le Montrachet, roi des vins blancs, le Meursault, un souverain lui aussi, et leur grand émule, le Pouilly qui, pour notre délectation, ruisselle dans le Mâconnais, près de cette altière falaise, la Roche de Solutré, sur les pentes abruptes de laquelle on trouve sans cesse les vestiges les plus révélateurs de l'histoire et de la préhistoire .

 

Du haut de cette  dent arrogamment dressée sur le ciel, et dont le nom s'impose à la science, quel immense panorama sur les collines  verdoyantes du vignoble Mâconnais,  sur les courbes  lumineuses de la nonchalante Saône largement étalée, sur les vastes prairies peuplées de bêtes aux robes chatoyantes, qui la bordent, sur les plaines  bleutées de la grasse Bresse qui s'étend jusqu'au premier plateau du Jura, et, tout au bout de l'horizon, sur le Mont Blanc qui,  dans l'atmosphère particulièrement limpide de certaines journées, domine l'espace de la féerique poésie de ses blancheures irisées  .

 

A suivre .

 

 

Régine

 

 

 

 

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 10:52

Le visage de la France en 1925 001                                               La Basilique de Notre-Dame .  Paray-le-Monial      

 

                                                             003-copie-2.JPG

 

 

Suite,

 

 

       Il me faut  encore vaincre une paresse enchantée parce-que j'aperçois soudain l'adorable vénusté d'une vierge de Greuze ou quelque vivant portrait de Prud'hon au charme alangui; puis, c'est une malicieuse épigramme de Piron .

 

Plus loin encore dans le passé, j'entends la grande voix de saint Bernard qui prêche la croisade sous les  sombres voûtes de Vézelay heureusement toujours debout !

 

Allons ! Un peu plus de maîtrise de moi-même en face de ces trésors qui, tous ensemble se mettent à resplendir dans ma mémoire éblouie ! Je me hâte de les classer et de les inscrire au petit bonheur . Et ce travail m'apaise .

 

Mais voilà qu'une autre griserie commence . Celle qui naît des pressoirs et des cuves .  Comment s'en défendre ? Notre Dame de Dijon, l'hospice de Beaume, le vieux Saint Vincent de Mâcon, dressent le noir et le gris de leurs pierres vénérables parmi les chants des vendangeurs, le tintamarre des tonneaux et des foudres qu'on cercle, dans l'atmosphère embaumée des jeunes vins glorieux qui ruissellent, .

 

 

  A suivre.

 

 

Régine

 

 

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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 15:06

Le visage de la France en 1925 001                                                  LA BOURGOGNE

 

 

 

   Il n'est pas d'évocation littéraire plus douce à mon coeur . La Bourgogne est ma petite Patrie . Je suis né au pied des coteaux du vignoble Mâconnais, sur les bords de la Saône qui, entre les files de ses peupliers frissonnants, coule avec une majestueuse lenteur dans la calme lumière d'un ciel très fin .

 

D'une fenêtre de la maison paternelle, mes yeux de tout petit enfant - qui ne pouvait encore comprendre la grandeur d'un tel spectacle - ont vu passer les funérailles de Lamartine, ramené de Paris pour dormir  son dernier sommeil dans la terre natale, dont ses chants ont à jamais rendu célèbres la grâce et la beauté féconde .

 

Les joyeux pélerinages de Milly, Monceau et Saint-Point, à travers les vignes et les bois, furent les plaisirs de mon jeune âge .

 

C'est donc une part charmante de mon enfance et de ma jeunesse que je revis en écrivant ces pages .

 

A la minute même où je fais un effort pour mettre un peu d'ordre dans mes pensées, mes impressions, mes souvenirs, qui, aussitôt, affluent et bourdonnent dans ma mémoire, voici que, en même temps, l'ample cadence et l'image audacieuses d'une période de Bossuet grondent dans mon esprit, qu'une délicate phrase musicale de Rameau m'éteint le coeur .

 

Je  me récite à moi-même le poème de La Vigne et la Maison . Je m'arrête un instant d'écrire parce-que je revois comme jaillissant des pierres de l'Arc de triomphe, le Départ des Volontaires, du bourguignon Rude, électrisé par l'hymne qu'inventa le jurassien Rouget de Lisle, presque à la lisière du département de Saône -et-Loire, au seuil même de la Bourgogne .

 

 

A suivre ...

 

 

Régine

 

 

 

 

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6 janvier 2012 5 06 /01 /janvier /2012 15:23

Le visage de la France en 1925 001

 

 

                                                                LE CHÂTEAU DE VIZILLE

 

                                                                                                002-copie-4

 

 

 

              Grenoble est un délicieux centre d'excursions pour visiter la jolie station balnéaire d'Uriage, les ponts de Claix et le château de Vizille, ainsi que les deux massifs du Vercors et de la Chartreuse qui sont presque à ses portes .

 

Certes, ce n'est plus de la haute montagne, mais il est peu de régions alpestres, aussi commodes d'accès, qui soient à la fois si riantes et si grandioses .

 

La route de Combe-Laval et les Grands-Goulets, notamment, sont, à juste titre, célèbres .

 

Quant aux routes qui descendent du vercors _ soit sur l'Isère, par Pont-en-Royans, vers Saint Marcellin et l'abbaye de Saint Antoine; soit sur le Rhône, vers Valence, par Léoncel et le col de la Vacherie; soit sur la vallée de la Drôme, par le merveilleux col de Rousset_ elles sont toutes infiniment pittoresques .

 

La Drac, qui se jette dans l'Isère à la sortie de Grenoble, et son affluent, la Romanche sont les principales voies de pénétration des Alpes dauphinoises . Entre leurs deux couloirs, balayés par les vents, s'étendent les rudes   plateaux de la Matheysine  qu'égaient seulement les petits lacs de Laffrey, témoins d'un des épisodes les plus émouvants de l'histoire de Napoléon .

 

La Romanche et son affluent, le Vénéon, qui descend de la Bérarde, sont le type des torrents alpèstres producteurs de houille blanche et animateurs d'usines .

 

Ils traversent, rageurs et bondissants, les terribles paysages de  l'Oisans, où la montagne, dépouillée de toutes ses parures, se dresse dans sa splendeur nue .

 

Presque plus de végétation; des rocs, des clapiers, des éboulis, des névés, des glaciers .

 

Ensemble qui donne cette impression de vagues soudainement  figées dont parle Byron, dans  "Manfred" : <<Océan sauvage, mer de glace qui scintille, lames  soulevées par la tempête et que le froid aurait subitement  congelées...>> .

 

Pays rêvé pour les véritables alpinistes, qui n'ont de cesse  qu'ils n'aient gravi les plus rudes cimes de la Barre des Ecrins, du Pelvoux et de la Meije, dont le doigt dressé vers le ciel est aussi attirant que le Cervin .

 

La Durance qui se précipite du mont Genèvre vers les plaines provençales, marque, en quelque sorte, la limite de ces massifs dont je n'ai guère pu donner qu'une sèche énumération.

 

Je souhaite qu'elle suffise pour convaincre mes compatriotes qu'il est inutile de sortir de France pour connaître les Alpes .

 

Je n'en sais pas de plus grandioses et de plus variés que les nôtres .

 

Moins bien aménagées que celles de Suisse ou du Tyrol, elles se présentent sans apprêt et sans fard, couronne de ce Visage de la France, qui est, pour nous, le plus beau de tous, puisqu'il est celui de la Patrie .

 

 

N'avez-vous pas l'impression de voyager en lisant  ces récits  ?

 

 

Régine

 

 

 

 

 

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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 12:30

Le visage de la France en 1925 001

 

                                                             003-copie-1

 

                                                             CHAMPHORENT, sur la route de Bérarde

 

 

Suite :

 

 

    Si Rousseau nous poursuit dans les rues  d'Annecy et de Chambéry, sur les bords du Bourget, autour d'Aix-les-Bains, c'est Lamartine et les strophes du " Lac " qui ne cessent de nous hanter .

 

Peu de sites sont plus romantiques que celui de l'abbaye d'Hautecombe .

 

L'Isère, par Alberville, Moutiers et Bourg-Saint-Maurice, ouvre la Tarentaise, tandis que l'un de ses affluents, l'Arc, conduit en Maurienne .

 

Rien de plus dissemblable que ces deux régions situées de chaque côté du massif de la Vanoise . La verte Tarentaise est tout sourire à côté de la rude Maurienne .

 

Jamais l'Italie ne paraît aussi séduisante qu'au voyageur qui la découvre après avoir gravi les lacets de la route du Cenis .

 

Je ne connais pas de rivière plus laide que l'Isère, avec ses eaux perpétuellement boueuses et grises _ sauf pendant quelques semaines l'hiver _ qui évoquent bien la  << décoction d'ardoise >> dont  parlait le Président de Brosses; mais son cours est infiniment pittoresque et varié .

 

Quand elle quitte la Savoie, avant d'aller se jeter dans le Rhône, entre Tournon et Valence, elle arrose la fertile plaine de Grésivaudan, que Louis XII appelait déjà << le plus beau jardin  du beau pays de France >> . Entre les montagnes de la Chartreuse et la chaîne de Belledonne, vergers et prairies se succèdent sans interruption jusqu'à Grenoble, perle des Alpes françaises, dont la renommée ne cesse de grandir .

 

Moins riche en souvenirs littéraires que ses voisines de Savoie, la capitale dauphinoise s'enorgueillit cependant d'avoir donné le jour à Stendhal :

 

                                            Un soir d'argent, si beau, si noble,

                                            Enveloppe et berce Grenoble;

                                            Tout l'espace est sentimental,

                                             Voici la ville de Stendhal...

 

 

Je sais bien que celui-ci n'aima guère les Grenoblois, un peu trop positifs, manquant de poésie et de fantaisie .

 

Si l'espace est sentimental, au dire de Mme de Noailles, l'âme des habitants ne l'est guère . Ce furent surtout des guerriers et des savants qui sortirent du Dauphiné . Bayard me paraît le plus parfait symbole de cette province où, suivant le mot de Michelet,  << c'est, de père en fils, un invariable usage que de se faire tuer pour le pays >> .

 

 

A suivre .

 

 

Régine

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 14:00

 

Le visage de la France en 1925 001                                                           002-copie-4.JPG

 

                                                                                        LE CHÂTEAU DE VIZILLE

 

 

Suite

 

 

    Par goût, je m'attarde plus volontier aux régions modérées de cette Savoie si riche en paysages romanesques .

 

Par Mégève, Flumet, le col des Aravis et Thônes, j'aime gagner Annecy et son lac, où rodent tant d'ombres illustres et passionnées que se plut à évoquer la poétesse du  "Cœur innombrable" :  "<< Annecy, délicate, aimable, humble Venise, Maisons et quais bâtis sur des canaux étroits, Ville où Jean-Jacques a vu pour la première fois Madame de Warens qui sortait de l'église . >>

 

Ce sont, en effet, les souvenirs de Jean-Jacques Rousseau  que nous retrouvons un peu partout dans cette Savoie où il vécut tant d'années ; mais, en aucun autre lieu, nous ne nous sentons plus près de lui quà Chambéry, où nul lettré, nul artiste, nul être sensible ne passe sans aller faire un pieux pelerinage aux Charmettes, qui abritèrent quelques-unes des meilleures et des plus calmes heures de son existence tourmentée .

 

C'est une petite maison champêtre, bâtie à flan de coteau, où l'on accède par un chemin creux enfoui dans la verdure .

 

Une glycine et un jasmin de Virginie ombragent sa pauvre façade, encadrant les fenêtres  où les amants venaient s'accouder pour contempler le joli paysage de Chambery et de la campagne savoisienne .

 

Comment ne pas s'émouvoir à penser qu'ici le jeune adolescent, dont les écrits allaient boulverser l'Europe, découvrit, en même temps que l'amour, les beautés de la nature, et, en particulier celles des Alpes, dont il devait être le premier à enseigner aux hommes les charmes et les vertus ?

 

A suivre

 

 

Régine

 

 

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